Et pourquoi, gîte du cheval de renfort?


Façade est du Gîte du cheval de renfort

La maison dans laquelle le gîte a été aménagé, est très ancienne. On la trouve sur les anciens plans de Cassini du XVII° siècle.

 

Lorsque Jean-Marie a visité pour la première fois cette très ancienne ferme où il a commencé par aménager son habitation... dans les anciens bâtiments agricoles : étable, grange, il y avait sur le mur de la maison d'habitation du fermier, deux très belles plaques. La première indiquait que ce fut (dans les années 50), la cabine de téléphone public de la demie lieue. La seconde portait en relief ce texte : "Ici s'arrête l'autorisation du cheval de renfort".

 

Très longtemps, les transports de marchandises ont fait l'objet d'impôts et de taxes... (et il me semble que cela perdure !).

 

Un problème se posait aux cochers : le franchissement des côtes à fort pourcentage ou le passage des cols...  En campagne, faire descendre les passagers et leur demander de pousser à la roue, était habituel, mais inconcevable en ville.

 

La solution consistait en la location d'un (plusieurs) cheval (chevaux), disponible(s) dans des stations implantées au pied des difficultés, et gérées par un employé : le Côtier, qui fournissait, montait, dirigeait et ramenait le "cheval de renfort" loué (mais exonéré de l'impôt), par le cocher.

 

Le gîte du cheval de renfort est situé au sommet d'une longue côte, qui part d'Etréaupont, sur une ancienne "route royale", qui conduisait le voyageur vers Aix-la-Chapelle. Au delà du gîte, le "cheval de renfort", loué, mais exonéré d'impôt, n'était plus autorisé.

 

Nicole et Jean-Marie ont ainsi dénommé le gîte, en souvenir de la fonction ancienne de cette maison.

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